From ff6f36dcb14cf43f5c9b93ce8e3871db8dafef25 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: =?UTF-8?q?Georges=20Dup=C3=A9ron?= Date: Fri, 16 Dec 2011 13:21:36 +0100 Subject: [PATCH] Langue des signe. --- rapport/rapport.tex | 55 ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++----- 1 file changed, 50 insertions(+), 5 deletions(-) diff --git a/rapport/rapport.tex b/rapport/rapport.tex index 04717a8..d920764 100644 --- a/rapport/rapport.tex +++ b/rapport/rapport.tex @@ -259,15 +259,60 @@ donc les symboles sans qu'il y ait besoin d'analyser tout le flux précédent. C pour le Morse, très faible. \subsubsection{La langue des signes} -Très court hitorique et but. +Les différentes langues des signes ont été créées pour permettre la +communication entre personnes muettes et malentendantes. Elle permet +aussi à ces personnes de dialoguer avec les entendants qui ont appris +leur langue des signes. -LSF : encodage des lettres, mais aussi sens. Aussi difficile à apprendre qu'une nouvelle langue. +La Langue des Signes Française (LSF) permet entre autres l'encodage +des lettres (on peut épeller un mot français en LSF), mais comme ce ne +serait vraiment pas pratique d'épeller une conversation entière, la +LSF possède un grand nombre de signes permettant d'exprimer la plupart +des concepts que la langue française sait exprimer, et les relations +entre ces concepts. La Langue des Signes Française est donc aussi +expressive que les langues parlées. -Beaucoup d'ambigüité sur les signes, dans la direction, la vitesse… +Elle se présente comme un «système d'écriture» basé sur des +pictogrammes et idéogrammes, car beaucoup de signes sont une sorte de +mime du concept concret qu'ils expriment, et les autres signes +suffisent à eux seuls à représenter un mot entier. -Ordis peuvent le parler (Projet IBM), mais difficile à comprendre. +La LSF est aussi difficile à apprendre qu'une langue parlée, mais elle +est déjà parlée par un grand nombre de muets, sourds et malentendants. -Aussi expressif que langue naturelle. +Elle présente beaucoup d'ambigüité sur la sémantique des signes (son +vocabulaire), qui peut varier en fonction de la direction ou la +vitesse. + +La grammaire et la syntaxe de la LSF sont différentes de celle du +français (lorsqu'on utilise les signes mais en utilisant l'ordre des +mots du français, on parle de «français signé»). On peut parfois +composer plusieurs signes simultanément pour exprimer directement une +relation entre ces deux signes, par exemple les expressions du visage +sont souvent utilisées pour exprimer une émotion en même temps qu'un +autre signe. + +Un projet, nommé SiSi (Say It Sign It\footnote{Dites-le, signez-le}), +a été lancé par IBM visant à offrir une traduction voix vers langue +des signes. Les machines peuvent donc signer, mais cette langue semble +difficile à interpréter pour une machine, principalement à cause de la +difficulté à comprendre quel signe est effectué à partir d'un flux +d'images. + +Les langues des signes sont donc des protocoles de communication +adaptés à un groupe d'individus, les sourds, malentendants et muets, +mais peu utilisés par les autres personnes. Leur apprentissage +nécessite un assez grand effort, bien que le résultat soit très +intéressant (il permet de communiquer avec une partie de la population +qui est par ailleurs plutôt exclue de la communication entre +humains). Les langues des signes disposent d'une grande expressivité, +mais sont au moins aussi ambigus que les langues parlées, voire +plus. Leur compréhension par la machine est assez difficile, mais leur +expression est possible (et déjà réalisée dans le cadre du projet +SiSi). Leur utilisation en tant que protocole de communication entre +l'homme et la machine n'a pas grand intérêt, par contre, leur +compréhension par la machine à des fins éducatives ou de traduction +est très prometteuse. \section{Langages spécifiques à un domaine} \subsection{Documents techniques et formules mathémathiques}